Winter – ture

Je salue l’effort linguistique des CFF qui ont (trop) confiance au multilinguisme de leur collaborateurs et collaboratrices lors des annonces dans les trains. Moi qui ne sait pas trop quoi faire dans ces trains si propres et si fonctionnels je tends l’oreille au moment des annonces.

Suis-je le seul bilingue irrité par ces annonces? Perso, il me semble que cet exercice oral est devenu purement symbolique et plutôt « casse-oreille », si vous me permettez l’expression. Je note au passage que les employé.e.s plus âgés ont une meilleure maîtrise de l’autre langue.

En ce jour de fête nationale, les contrôleurs et contrôleuses se sont adonnés à la tâche de façon specialement assidu: et vas-y que je te détruis la prononciation de Winterthour qui devient Winter-ture, le u prononcé à la française, et le tour est joué.

Tout ça pour vous dire que je suis donc allé fêté le premier août dans une des villes suisse-alémaniques les plus prometteuses en matière de culture: Winterthour (cette graphie devrait éviter tout équivoque). Déjà initié aux journées du court-métrage qui ont lieu là-bas et aussi à son musée de la photographie, cette fois ce fut au tour du Gewerbemuseum (musée de l’artisanat).

L’expo temporaire y est dédié à une artiste néerlandaise qui se nomme Hella Jongerius (encore jusqu’au 22 août). Je vous laisse découvrir trois photos de son travail sur du papier avec de la couleur.

Petite ouverture sur la salle d’exposition temporaire
Une grenade?
Plus d’objets, plus de couleurs!

En tant que visiteur de l’expo autant vous dire qu’on entre dans un espace extrêmement mis en scène. Eclairage, arrangements rien n’a été laissé au hasard. Je découvre donc tout un tas d’objets amoncelés un peu comme dans un concept store dans une chaleur étouffante.

Pas de temps à perde du coup et étant donné qu’il ne faut à mon avis pas s’attarder trop sur des choses qui ne vous parle pas, je passe assez vite ces salles de Jongerius qui me semble faire un joli travail sur la couleur mais dont les formes me disent rien.

Donc voilà je monte au deuxième étage de cette belle bâtisse historique et là je découvre tout un tas de matériaux: du bois, de la pierre et d’autres choses sur lesquelles je peux me pencher de manière plus interactive. Il est même permis de toucher les objets du Materialarchiv!

N’oublions pas la deuxième expo sur les liants. Tous les procédés chimiques qui nous permette de lier différents matériaux, à commencer par la colle, mais aussi des choses comestibles. Assez drôle de découvrir toute sorte d’objets plus ou moins actuels et plus ou moins utiles mais il faut à tout pris lire les explications fournies (en allemand/anglais) en suivant bien la numérotation pour ne pas perdre le fil…

Pour clore ce petit compte rendu de visite de musée je partage encore une photo d’une vitrine dans laquelle on voit une sacoche qui fait un clin d’oeil à son grand frère de la capitale cantonale zurichoise.

imitation de FREITAG 😉

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