The French Dispatch

Le nouveau film de Wes Anderson s’ouvre sur un plan qui rappelle «Mon oncle» de Jacques Tati. Un serveur monte les étages d’une drôle de maison qui rappelle celle de l’oncle chez Tati. Ches Wes Anderson on se délecte d’une France des bords de mer, du Nord, d’une France pas réduite à la ville de Paris pour une fois, vu et rêvé par un américain, admirateur et connaisseur d’une certaine culture française.

La fine crème du cinéma d’auteur s’est réuni pour ce petit bijou de film: Bill Murray, en rédacteur du magazine “The French Dispatch” et Tilda Swinton, en experte d’art qui raconte l’oeuvre d’un fou incarcéré, Benicio del Toro, qui a peint sa gardienne de prison, Léa Seydoux, et dont les tableaux art brut ont attiré l’attention d’un commissaire priseur levantin joué par le magnifique Adrien Brody. Sans oublié Frances McDormand en journaliste aguerrie en relation avec un jeune révolutionnaire irrésistible campé par Timothée Chalamet qui lui se bat contre une adversaire idéologique redoutable Lyna Khoudri (à l’affiche de “Haute Couture” au côtés de Natalie Baye). Citons aussi Jeffrey Writght en fin connaisseur de la gastronomie française et les brèves apparitions de Willem Dafoe et Saoirse Ronan ou encore le fidèle Owen Wilson qui fait partie de la famille d’acteur de Wes Anderson depuis ses débuts.

Un film au casting de la superlative et au scénario épisodique qui raconte les différentes sections du magazine et des ses rédacteurs et rédactrices respectifs. Le spectacle est amusant, plein d’idées visuelles originales et de travelling dans des espaces symétriques. Wes Anderson n’hésite pas à passer du noir et blanc à la couleur et de la “live action” à l’animation. Si vous avez besoin de vous changer les idées, de fuir la frénésie de la chasse au cadeaux avant Noël ou juste envie de passer un bon moment au cinéma, aller le voir et n’hésitez pas à me faire part de vous impressions en commentaire ci-dessous.

One thought on “The French Dispatch

  1. Pingback: The French Dispatch, Wes Anderson – Pamolico – critiques romans, cinéma, séries

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